Les bois se taisent et les fleuves
Et la mer sans vagues repose ;
Dans leurs grottes, les vents connaissent paix et trêve
Et au sein de la sombre nuit,
La blanche lune a répandu son grand silence ;
Et nous deux, nous tenons cachées
Nos suavités amoureuses :
Qu’Amour ne parle ni souffle,
Muets soient nos baisers et muets nos soupirs.
Torquato Tasso,Les bois se taisent.
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