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Sonnet pour un Cheval
Quelques pas, un saut et il s’élève au Firmament
Merveilleux être de lumière divine
Fils élu de cette Nature Sublîme
Alchimie organique des quatre éléments
Cheval tu es le Feu qui fait brûler le vent
Le souffle d’Air de la Beauté Parfaite
L’animal de la Terre au profil d’Athlète
qui comme l’Eau, coule au gré du Temps
Pégase de la Nuit je suis Bellaphoron
Pur Sang inaccessible et Roi comme le Lion
Cheval tu tiens dans ton coeur le monde
Etalon de légende, passion céleste de Chine
Puissant comme Perceval, Hercule ou bien Odin
Tu es l’Universel, tu propages le Bien
Winston Perez, 2009
Rédigé à 21:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Info ... ou ... Intox ???
Facebook : les données de 100 millions d’utilisateurs en téléchargement libre
Les données de près de 100 millions d’utilisateurs de Facebook circuleraient dans un même fichier sur les réseaux peer-to-peer. Dans ce fichier, noms, photos, numéros de téléphone ou encore adresses.
L’auteur de ce fichier s’appelle Ron Bowes. Il s’agit d’un chercheur en sécurité qui a libéré ce fichier sur la toile dans le but de sensibiliser les utilisateurs du célèbre réseau social aux failles de sécurité qui entourent la plate-forme. En effet, il explique qu’il s’est procuré ces données sans aucun piratage, seulement en les prélevant dans l’annuaire de Facebook qui recense l’ensemble des profils d’utilisateurs dits "publics".
Il n’empêche que le fichier de 2.8 Go contenant toutes ces données s’échange sans relâche depuis le mercredi 28 juillet. Pour Facebook, aucun problème de sécurité puisque les données étaient publiques. Reste à savoir ce qui sera fait de ces données maintenant qu'elles sont en libre-accès sur la toile.
Rédigé à 21:34 | Lien permanent | Commentaires (4)
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
-- On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
Voici plus de mille ans que sa douce folie
Murmure sa romance à la brise du soir.
Le vent baise ses seins et déploie en corolle
Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.
Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile:
-- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.
ô pale Ophélia! belle comme la neige!
Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
-- C'est que les vents tombant des grands monts de Norvège
T'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;
C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;
Que ton coeur écoutait le chant de la nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;
C'est que la voix des mers folles, immense râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!
Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu:
Tes grandes visions étranglaient ta parole
-- Et l'infini terrible effara ton oeil bleu !
-- Et le poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.
Arthur Rimbaud,Ophélie.
Rédigé à 21:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'an se rajeunissait en sa verte jouvence
Quand je m'épris de vous, ma Sinope cruelle ;
Seize ans étaient la fleur de votre âge nouvelle,
Et votre teint sentait encore son enfance.
Vous aviez d'une infante encor la contenance,
La parole, et les pas ; votre bouche était belle,
Votre front et vos mains dignes d'une Imrnortelle,
Et votre oeil, qui me fait trépasser quand j'y pense.
Amour, qui ce jour-là si grandes beautés vit,
Dans un marbre, en mon coeur d'un trait les écrivit ;
Et si pour le jourd'hui vos beautés si parfaites
Ne sont comme autrefois, je n'en suis moins ravi,
Car je n'ai pas égard à cela que vous êtes,
Mais au doux souvenir des beautés que je vis.
Pierre de RONSARD,L'an se rajeunissait en sa verte jouvence.
Rédigé à 21:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
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